Tony regardait incrédule la pierre qui, peu à peu, sous les coups précis des barres à mine, prenait figure. Sous la lueur des lampes à acétylène celle ci semblait plus vivante que jamais et comme disposée à sourire. Malgré la sueur qui perlait sur ses mains dans la chaleur moite des profondeurs il caressa une veine du minéral qui palpitait.
Tony sourit et il se dit que Franz pourrait bien avoir raison.
La veuve noire Zulfia et ses dollars, le juge et ses procureurs, les pots de vin, la route défoncée et glacée qui menait à la mine Kralag, l'attente fiévreuse, plus rien de cela n'avait d'importance.
Seule la pierre comptait désormais et la vie qui pourrait renaître avec elle.
6 comments:
seule la vie qui pourrait renaître avec elle
bonsoir parisien en passant à mon
poète préféré
La gemme parait si précieuse sous tes lemmes brillants qu'elle m'intrigue...
Tony l'a tuée et il pourrait renaître avec elle?
mais que pensait donc Franz? pourquoi pourrait-il avoir raison?
Le suspens est entier et captivant!
C'est fantastique, Marc! *_*
Dans l'Art, la naissance est aussi une mort.
Il sculpte...
Merci de tout coeur, ça donne le sourire ("botticellien"... Oh là là ! :D)
Je tâcherai de la garder, oui !
Merci de bonnes choses
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