Saturday, June 23, 2007

Paco le gitan



Santiago de Compostelle, dresse au loin ses tourelles.
Dans l’eau du lac sans fond, sous ton chapeau tu fonds.

Tu as couvert ta tête fière, d’une couronne de lauriers verts.
Tes cousins, tes tantes, tes amis, font leurs ablutions au paradis.

Les œufs durcis au feu de camp, sont colorés de rouge et de blanc.
Pâques ô pâques, tes œufs, sont des hommages et des vœux.

Mille chandelles volages, brûlent des cierges au voyage.
Paco, Paco tu bois le rouge vin, qui te donnera à elle demain.

Tu croques le riz à pleines dents, en l’honneur du roi des gitans.
Tu bois cul sec au lendemain, pour fêter tes cousins roumains.

Les feux de bois flottant, offrent à Sainte Sara un présent.
Au rythme sourd du violon, l’enfant d’hier se change en lion.

Ta promise est là sans chemise, blanche rebelle et insoumise.
Offrande offerte à l’eau glacée, qui dresse ses boutons de rosée.

Demain c’est le Chili,
ou l’Argentine
Demain est un pari,
que tu rumines.

Opaque.
Ô Pâques !

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