Wednesday, September 15, 2010

Tony

Quand Tony apprit la nouvelle, il vacilla sur sa chaise.

Il comprit immédiatement que sa vie allait changer.

Totalement. Irrémédiablement.

Machinalement il ouvrit la cage et libéra Mizzi, le passerin qui jusqu'ici lui avait tenu lieu d'ami.

17 comments:

Cécile Thérèse Delalandre said...

Vaciller, se libérer d'un ami qui de surcroit est un passerin !
Diantre ce Tony a dû être sacrément secoué en l'apprenant!
Mais j'comprends, ça m'a fait le même effet quand moi aussi j'ai su! *_*

Lioubov Dormeur said...

Quel suspense ! Et cela rien qu'en une seule phrase.

PS : J'ai fait un clic sur le mur de Cécile chez FB, et j'avoue que si c'est pour un futur roman policier, c'est déjà gagné pour la 4e de couverture. Comme vous dites dans le métier...

Anonymous said...

"Mon Dieu... se dit-elle, et si la nouvelle était mortelle ? D'où l'urgence de tout".

Sonia W.
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Marc de Gondolfo said...

L'urgence de tout. Tony serait surement d'accord.

Constance said...

J'adore cette mise en bouche

Iris Gheta said...

Après un rêve fort curieux d'il y a deux jours, si j'ose dire, étrangement, je me surprends à repenser à votre Tony...

Mais T-rêve de plaisanterie, en quoi sa vie va-t-elle changer au point qu'il en "vacille" ?

Mais Gondolfo, lui, doit le savoir aussi, puisqu'il acquiesce à la cousine Sonia Wé.

Supposons :

* Au pire : Tony aurait-il appris, il y a peu, d'un doctoreux peu scrupuleux et impie, qu'il ne lui restait peut-être plus que très peu de jours ou d'heures à vivre, dès lors que les montagnes existent ?

* Au mieux : l'humble mais vainement modeste passionné Tony, prenant enfin conscience de son immense talent de conteur-poète-écrivain-malgré-lui, fut-il prié de se magner le train, au lieu de courir le guilledou en galipettes et conter fleurette, sans compter ? Le suspense subsiste, en effet. §(°_*)§
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Marc de Gondolfo said...

Chère Iris

C'est toujours une immense récompense de recevoir l'électricité statique de ces mondes parallèles qui se frolent sans se toucher.

Pour ce qui est de Tony, je lui transmettrai vottre sollicitude.
Je crois savoir qu'il est en parfaite santé. Quant à ses talents, s'il en a, ils ont sans doute, comme pour tant d'autres hommes et femmes, vocation à disparaître un jour avec lui.

Tony est un ami. Emotif et pudique. Vous comprendrez que je ne peux pas aujourdh'hui trop dévoiler ses secrets. Mais sachez que sur sa route d'homme il devra ,sans doute, partir prochainement au Paradistan pour un long voyage initiatique d'où il pourrait rapporter la pierre philosophale qui manque si cruellement à son puzzle.

S'il me l'autorise, j'aurais peut être l'occasion de reparler içi du Paradistan. Et croyez moi, des montagnes il y en a de terribles là bas.

Sachez que vos chants grégoriens, béatitudes, l'accompagneront à n'en pas douter.

Iris Gheta said...

Merci, cher Gondolfo, mais dès lors que vous me dites qu'il est en santé, je ne cherche plus à dévoiler ses secrets.

Tony ne serait-il également alchimiste ?
Car les montagnes du Paradistan, je sens qu'il les franchira sans embûche.
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Laudith said...

Lorsque l'on se sent menacé, on se libère de ceux que l'on aime afin de les protéger.

Belle semaine Gondolfo.

Cortisone said...

Une nouvelle, qui fatalement lui couta un passerin. On ne peut rien garder...
Amicalement toi !

isabelle said...

C'est juste ce que dit Laudith. J'aimerais bien connaître la suite...

paola said...

Ciao,
Un passage pour te faire un petit coucou et te souhaiter un bon week-end.
Paola

hortensia said...

non!!!

Cécile Thérèse Delalandre said...

Toujours pas de carte postale du Paradistan! Tony se serait-il perdu dans les montagnes?
Ici à Satanville, la lutte continue...

Constance said...

T'Woù ??
Bizzzzz

Cécile Thérèse Delalandre said...

Est-ce que Tony a enfin trouvé sa pierre philosophale?

Marc de Gondolfo said...

"Bonjour, Gondolfo! Ça va bien?

Je suis entrée a ton blog de poèsie, Le Marc Noire, et je le trouve fantastique! Je suis poète aussi et j'habite au Brasil, a São Paulo. J'ai un blog de poésie qui s'appelle Poema Dia (comme "poème jour"), et en y a beaucoup de poétes lá qui écrivent avec moi, chacun a son jour. Alors, les jours 29 et 30 du mois sont pour les poètes qui ne sont pas du groupe Poema Dia - le 29 pour les auteurs nationaux, le 30 pour les étrangers. Je pourrais mettre des poètes établis, comme Rimbaud ou Baudelaire, mais je pense qu'il faut publier les poètes contemporaines, de maintenant, comme nous.

J'ai choisi de publier Tony, ok?

Ah, il y a une outre qui s'appelle Rue Pacific dont j'aime ce verse lá:
"Mon nez saigne en été et au printemps"

C'est très bonne, Gondolfo!

C'est ça, mon ami. Pardon pour mon mauvais français, haha, j'en suis en train de apprendre.

Salut!
Victor Meira.
Blog du groupe: http://www.poemadia.blogspot.com/
Mon blog: http://quadradovermelho.blogspot.com/ "

Merci Victor. Très touché. Je vais aller vous lire chers amis du Brésil. Todo bem !